Une matrice ?

Aller je fais encore un billet d'humeur !

Je suis photographe amateur et par conséquent j'ai donc un autre boulot pour vivre.

Comme tout le monde j'ai été docile, j'ai suivi ce que le système me demandait de faire, je pensais que c'était pour le bien de l'organisme pour lequel je travaillais...

Bref, j'étais dans le système, le défendais et ... non rien !

En ai-je bénéficié ?

Oui et non. Rien n'est jamais total et complet en ce monde.

Alors oui j'ai progressé jusqu'à non pas mon niveau d'incompétence mais jusqu'au niveau de compétence maximal que je me suis fixé.

Vous avez vu, je fais dans le politiquement correct pour un article coup de gueule... 😉

Je devrais dire que j'ai progressé jusqu'au niveau d'investissement personnel maximal pour le retour que j'en ai eu et attendais.

Oui, je pourrais m'investir beaucoup plus. Oui mes compétences vont bien au-delà de ce qui m'est demandé, oui je pourrais faire plus, mieux et plus vite. Oui mais pourquoi ?

Pour qu'un chef soit reconnu en la compétence de ses subordonnés. Un chef issu d'une super école et qui a su s’entourer et faire faire le travail à d'autre pour en tirer tous les fruits !

Quand je vois ceux qui attendent quelque chose du système, quand je vois ces "petits chefs" qui par devant sont au "garde à vous" et par derrière casse  du sucre sur le dos du "grand chef" au café avec ses collègues je me dis que je ne veux pas faire partie de ça !

Je suis au niveau que je voulais, j'ai atteins mon objectif professionnel et quand je vois les ronds de jambe que sont obligés de faire les collègues qui veulent avancer, je suis écœuré. Aujourd'hui je peux dire les choses, je ne me prive pas et je ferai pas rond de jambe pour être dans les bonnes grâces de ce chef suprême qui pense avoir le droit de vie et de mort sur ses subalternes.

Oui, oui ça existe encore aujourd'hui en 2022 !

Alors je me lance à corps perdu dans la photographie. Les clients, je n'en ai pas besoin aujourd'hui et lorsque je serai prêt à me lancer je choisirai mes clients, mes projets...

Pour moi, hors de question de devenir un de ces toutous dociles qui dit amen même à la pire des conneries.

Comme dans la photographie où une photo de merde est une photo de merde et il faut le dire ! Et bien dorénavant je ne m'abaisserai plus autant que possible ("pas" serait présomptueux car j'ai bien dû m'écraser plusieurs fois pour éviter les coups, comme tout le monde).

Un "effet retour" de mon divorce ?

Non je ne crois pas, juste un ras le bol de cette société sclérosée où tout est monté et tenu par une toute petite partie de la population qui se qualifie d'élite et qui en réalité n'a eu qu'un seul mérite : bien travailler à l'école.

Une chose est certaine, c'est que je ne défendrai jamais plus ce type de société, que notre élite peut bien aller se faire voir. On dit que l'histoire est un éternel recommencement et je ne souhaite pas être du mauvais côté ne serait-ce que pour ma conscience.

Vous l'aurez compris, la photographie représente pour moi un espace de liberté phénoménal et un endroit où je me ressource.

Je n'ai pris aucune pilule. Ni la pilule bleue ni la pilule rouge...

Franchement la photographie me permet de sortir de cette matrice que notre société organise autour de nous afin de pouvoir contrôler la moindre de nos "décisions" même si elle ne me permet pas de me situer à la position de l'oracle 😋 (ce que je ne souhaite pas non plus).

ps : les références commencent dès le titre de l'article alors si vous ne les avez pas je vous invite à aller voir une trilogie de films.